L’acceptation du Hadith et ses critères chez les savants du Hadith et les théoriciens des fondements du droit musulman, de Mutaz Alkhatib

Mutaz Alkhatib est professeur de méthodologie et éthique au CILE. Il à suivi un cursus d'études islamiques à Damas Gicence, 1997) et de littérature arabe à l'Université Al-Azhar du Caire (licence, 1998). Il a obtenu un doctorat en 2009 avec une thèse sur « La critique textuelle des  hadith : étude des méthodes des traditionnistes (muhaddithün) et des théoriciens du droit (usôliyyän) » . Il a été professeur invité au ZMO à Belin (2006), ét chercheur invité au Forum Transegionale Studien, Berlin (2012-2013), 1 est membre du Forum de Paris pour la Pensée Critique. Il a aussi été un conférencier invité de diverses institutions universitaires, notamment la Berkeley School of Law (Boalt Hal) de l'Université de Californie: Institut d'études transrépionales du Moyen-Orient contemporain, de l'Afrique du Nord et de l'Asie centrale à l'Université de Princeton; Institut pour le Proche et le Moyen-Orient de l'Université Ludwig-Mavimilians, Munich; et l’Université d'Osnabrtick, Allemagne .

Il est important de souligner que le but de ce livre et du précédent est de décrire la méthodologie suivie par les savants du hadith et par ceux des fondements du droit dans l'acceptation et le rejet des hadiths, en réunissant les diverses questions autour des principes fondateurs dont elles découlent. Ceci nous conduit parfois à aborder des questions qui peuvent paraître éloignées de la problématique de l'acceptation et du rejet et de leurs critères respectifs, dans le cadre d’une analyse plus approfondie prenant en compte le fait qu'une vision d'ensemble doit réunir toutes les questions éparses et les ramener aux principes fondamentaux. Par ailleurs, je ne me prononce pas en faveur d’une position plutôt que d'une autre ; au contraire, il m'arrive de m'efforcer d’expliciter un point de vue auquel je n'adhère pas. En effet, le but n'est pas ici de prendre position mais de clarifier au: mieux la perspective de chaque catégorie de savants, en partant du principe que le savoir implique la connaissance de tous les aspects d’une question