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Né en 1930 à Laghouat, en Algérie, Ali Merad, issu d'une famille religieuse, a mémorisé le Coran dès son plus jeune âge. Il a cofondé la revue Le Jeune Musulman en 1952 à Alger, où il a écrit sur l'éthique islamique et le monde musulman. Plus tard, il a fait carrière en France en tant que chercheur universitaire. Ce livre réédite ses chroniques de 1952 à 1954 et d'autres contributions.
Né à Laghouat (Algérie) en 1930, issu d'une famille religieuse, Ali Merad bénéficie d'un double cursus, il fréquente l'école coranique ainsi que l'école normale. Il mémorise le Coran dès son plus jeune âge et obtient rapidement une large culture islamique. Pour continuer ses études, il s'installe à Alger où il se lie d'amitié avec Ahmed Taleb-Ibrahimi, le fils du président de l'Association des Oulémas algériens, Bachir Ibrahimi. Ensemble, ils fondent en 1952 la revue Le Jeune Musulman qui publiera en langue française pendant deux ans des articles d'éminents penseurs sur l'islam, l'histoire, la politique, etc. Ali Merad, qui écrit sous pseudonyme - Abou Djamil Taha et Mohamed Arab se charge de traiter de l'éthique islamique dans la rubrique à la lumière du Coran et du Hadith, ainsi que de la situation du monde musulman et de ses perspectives d'avenir. Par la suite, il s'installe en France et fait une brillante carrière en tant que chercheur universitaire. Cet ouvrage propose la réédition de ses chroniques écrites entre 1952 et 1954, de son intervention au séminaire de la pensée islamique à Sétif en 1986 et de sa traduction de l'article d'Ibn Badis sur l'émir Khaled.
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